Puisque le podiatre diagnostique et traite les affections locales du pied et que l’orthèse qu’il prescrit traite et corrige un problème, la prescription qu’il ordonne est très précise.
L’orthésiste est tenu de fabriquer une orthèse conforme aux directives indiquées sur l’ordonnance du podiatre. Par contre, il n’est pas habilité à corriger lui-même un problème de pied, puisque, contrairement au podiatre et au médecin, il n’est pas autorisé à poser un diagnostic ou à modifier mécaniquement la position du pied. Ainsi, plus la prescription est précise, plus l’orthésiste peut fabriquer une orthèse répondant aux besoins du patient. L’orthésiste peut uniquement évaluer l’ajustement d’une orthèse, pourvu qu’un podiatre ou un médecin lui en donne l’ordonnance.
L’orthésiste peut cependant ajuster ou réparer des orthèses sans ordonnance lorsqu’il s’agit d’adapter une orthèse ou d’en prolonger l’utilisation lorsque l’état physique de la personne n’a pas changé et si les ajustements ou réparations ne modifient pas l’ordonnance originale.
De plus, l’orthésiste ne peut pas évaluer la condition du patient. Il peut néanmoins, à la suite d’une ordonnance, contribuer à l’évaluation d’un patient sous immobilisation dans le cadre du suivi de sa condition.
Source : Ordre Des Podiatres du Québec