Le podiatre est un professionnel de la santé habilité à diagnostiquer et à traiter les conditions relatives au pied. Il possède une formation universitaire, soit un doctorat de premier cycle en médecine podiatrique. Certains podiatres détiennent également une résidence en chirurgie podiatrique.
L’orthopédiste est un médecin détenant un doctorat de premier cycle en médecine générale, ainsi qu’une résidence en chirurgie orthopédique. Il prodigue des soins médicaux et chirurgicaux qui traitent les os, les articulations, les ligaments, les muscles, les tendons et les nerfs.
Représenté par l’Association des infirmières et des infirmiers en soins podologiques du Québec, l’infirmier(ère) en soins podologiques est un(e) infirmier(ère) ou un(e) infirmière auxiliaire qui détient une formation de 160 heures en soins des pieds. L’infirmier(ère) en soins podologiques ne peut pas traiter de pathologie sans avoir obtenu au préalable un diagnostic d’un podiatre ou d’un médecin. Il(Elle) ne peut pas prescrire de médicaments, à l’exception des médicaments en vente libre. La différence entre l’infirmier(ère) et l’infirmière auxiliaire est que cette dernière doit obtenir une ordonnance du médecin ou du podiatre ou un plan de traitement infirmier pour pouvoir prodiguer des soins de pieds. Plusieurs infirmiers(ères) en soins podologiques travaillent en clinique, auprès de podiatres. Il faut aussi savoir qu’un(e) infirmier(ère) ne peut pas faire de diagnostic.
L’orthésiste a suivi une formation collégiale. Considéré davantage comme un technicien, il fabrique et ajuste les orthèses et prothèses selon l’ordonnance du podiatre (dans le cas des orthèses plantaires) ou du médecin. L’orthésiste ne peut pas vous évaluer, sauf dans le cas de l’ajustement de l’orthèse prescrite.
Il peut néanmoins, à la suite d’une ordonnance, contribuer à l’évaluation d’un patient sous immobilisation dans le cadre du suivi de sa condition. L’orthésiste peut également ajuster ou réparer des orthèses sans ordonnance lorsqu’il s’agit d’adapter une orthèse ou d’en prolonger l’utilisation lorsque l’état physique de la personne n’a pas changé et si les ajustements ou réparations ne modifient pas l’ordonnance originale.
Le pédicure et l’hygiéniste en soins des pieds ont reçu une formation axée sur la beauté du corps et l’esthétisme. Certaines écoles offrant ces formations ne sont pas reconnues par les commissions scolaires ou le ministère. Ces formations donnent faussement l’impression qu’elles permettent de prodiguer des soins des pieds. Cette pratique consiste en un exercice illégal de la podiatrie. Légalement, le pédicure et l’hygiéniste en soins des pieds ne peuvent ni diagnostiquer, ni traiter de condition.
Le podologue a reçu une formation qui, au Québec, n’est pas reconnue par la Loi sur la podiatrie et qui n’équivaut pas à celle d’un podiatre. En ce sens, le podologue n’est pas membre de l’Ordre des podiatres du Québec et n’est pas considéré comme un professionnel au sens de la Loi. Ainsi, lorsqu’il effectue des actes réservés aux podiatres, ces actes consistent en un exercice illégal de la podiatrie.
Reçu pour assureur, lorsqu’il s’agit de rembourser les frais pour les soins prodigués à vos pieds, il est important de savoir que l’assureur exigera qu’ils soient exécutés par un podiatre. Toute autre personne qui donne des soins de pieds ne peut qu’émettre des reçus de naturopathie. Si vous présentez de tels reçus à votre assureur, vous courez le risque de voir votre demande de remboursement refusée.
Source : Ordre Des Podiatres du Québec